De père en fils depuis deux générations.

Notre histoire

1973

Werner Mäder, Maître boulanger-pâtissier et Thérèse Mäder s’installent à Neuchâtel avec leur fils Christian et reprennent la boulangerie sise à la rue du Seyon 22.

1980-1987

Réaménagements du magasin et développement du laboratoire.

1995

L’emblème du papillon accompagne la boulangerie Maeder et se décline au gré des créations, comme à l’été 2002, lorsqu’il vient orner la façade de la boulangerie. 

2007

Création de Mäder SA. D’importants travaux sont entrepris et le magasin est modernisé.

Un lieu rempli d’histoire

La boulangerie Mäder se trouve dans une des plus anciennes parties de la Ville de Neuchâtel, construite dans la seconde moitié du XIIIe siècle, sur la rive gauche du Seyon, une petite rivière détournée au milieu du XIXe siècle et remplacée par la rue du même nom. Jusqu’alors, un pont franchissait la rivière pour conduire à la rue des Moulins et à la rue des Chavannes, autrefois appelée rue du Grand Four, conduisait à une tour, démolie en 1867.

A l’emplacement de ce bâtiment se trouvait, au moins depuis 1353, le four banal de la Ville de Neuchâtel. Un autre, appelé le Petit Four, se trouvait derrière la rue des Moulins. Toutes les femmes de la cité devaient cuire leur pain et leurs gâteaux dans l’un ou l’autre de ces fours, contre un émolument dû au Seigneur : le ban du four ! D’où le nom du four banal.

Le four original, très exposé au danger d’incendie, a brûlé à plusieurs reprises, mais il a toujours été reconstruit dans le même lieu jusqu’à la fin de l’Ancien régime (1848). Depuis lors, des boulangers privés se sont installés dans ces murs où ils poursuivent une tradition vieille de plusieurs siècles. On est donc en droit de dire que l’on fait du pain dans ce lieu depuis plus d’un demi-millénaire.

Texte de J.-P. Jelmini, Neuchâtel, août 2011